LE SUICIDE CHEZ LES AUTOCHTONES

Publié le par NAYO

Selon des statistiques nationales, qui datent de 2000, le nombre de suicides chez les jeunes non-autochtones âgés de 15 à 24 ans est de 24 sur 100.000 individus. Parmi les jeunes hommes des Premières nations, il est cinq fois plus élevé (126 suicides sur 100.000 individus). Chez les jeunes filles des communautés autochtones, le nombre de suicides est quant à lui sept fois plus élevé (35 sur 100.000 individus) que parmi les jeunes canadiennes (5 sur 100.000).

En 2002, un rapport du Comité exécutif canadien sur la prévention du suicide s’alarmait déjà de la situation. Dans ses recommandations, il encourageait les autorités fédérales à fournir des opportunités d’emploi aux jeunes autochtones, à développer des services de santé mentale et à partager ses vues en matière de prévention du suicide au sein de ces communautés.

Pour les responsables de l’Assemblée des Premières nations, qui représente les descendants des Indiens du Canada, les autorités fédérales et provinciales tardent cependant à mettre en place des programmes destinés à lutter contre les difficultés socio-économiques de ces populations. « Heureusement, nous sommes parés pour affronter Noël. Nous avons pu bénéficier de fonds limités pour la période des fêtes et nous travaillons en collaborations avec les autorités provinciales et gouvernementales », explique Neal Belanger, qui dirige le Service de santé de la communauté Gitxsan, à Hazelton.

D’après le Ministère des affaires indiennes et du Nord canadien, les membres des Premières nations regroupent plus de 700.000 individus de descendance autochtone. La plupart vivent dans des collectivités, les « réserves » situées notamment en Colombie-Britannique, en Ontario ou au Québec, tandis que le reste habite dans les grandes villes canadiennes. La population totale du Canada est quant à elle estimée à 32 millions d’habitants. (FIN/IPS/2007)

Source : CANADA-SANTE,
Un taux de suicide alarmant chez les jeunes autochtones
Am Johal
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 Voilà un exemple de ce quise passe au CANADA, nous avons aussi ce problème en kanaky.

Jeunes qui ont du mal à trouver leurs repéres dans un monde moderne, homosexualité refouler, problème d'écoute des parents, pays du tabou...

Il y a sûrement plusieurs causes mais quels sont les solutions, pourquoi un jeune qui vit dans un pays comme le notre, loin des problèmes que l'on connaît dans les grandes mégalopoles, avec un entourage familier en arrive à se donner la mort?

Cela fait partie de ces tabous de la société kanak  dont nos sénateurs coutumiers doivent se pencher.

Il faut en parler en tribu!! tout comme l'homosexualité ou la question de le femme moderne.

Olé

 

 

 

 

Publié dans Culturel

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N
C'est vrai ce que tu dis, moi je vois dans ma tribu le weekend c'est la grande beuverie collective! tous est prétexte à boire, j'ai vu mes cousins, mes oncles claquaient leur maigres salaires en un weekend dans l'alcool!!<br /> Cela m'est arrivé une fois quand j'étais au chomage, je mourrais d'ennui dans mon quartier et je n'avais pas de liens fort avec mon clan, je passait mon temps libre à boire.<br /> Je sentais que je tournais en rond. Le seul loisir de mes fréquentations s'était l'alcool donc j'ai suivi la vague, quand dix, vingt personnes autour de toi boivent c'est très difficile de dire non surtout chez nous.
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C
il y a les suicides, la personne prend la décision de se donner la mort, et le comportement suicidaire, la personne n'est pas consciente que ce qu'elle fait est de l'auto-destruction: la conduite sous cannabis et/ou en état d'ivresse, la grande vitesse au volant, en sont des exemples, mais aussi se saouler massivement tous les weekends et fumer des pétards du matin au soir ... Qu'on ne me parle pas de "fête", çà ne rigole pas vraiment ,mais plutôt d'abrutissement collectif ... Est-ce que c'est tabou de pointer une attitude si admise, si banalisée, si commune, hommes et femmes, toutes générations et de plus en plus jeune? Moi je constate que sur la planète, les peuples autochtones sombrent dans l'alcool ou la drogue et s'auto-éliminent de cette manière... Une véritable extermination lente ... mais quand je dis ça, on me prend pour une ringarde, une rabat-joie ...<br /> Clodye
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