Plus de 20 000 personnes à l'hommage à Kiki Karé

Publié le par NAYO

                             kiki karé

 

 

 art de patricaia calone( nouvelles clédoniennes)

Le grand festival de reggae en hommage à Kiki Karé a rassemblé près de 20 000 personnes ce week-end. Pas d’alcool, une sécurité draconienne et des groupes tant internationaux que locaux de qualité ont fait de ces deux jours une réussite.

Ça avait pourtant mal commencé pour les organisateurs. Deux jours de pluie en début de semaine et une plaine du Kuendu sous les eaux avaient considérablement retardé le montage de la scène. « On n’a pu vraiment s’y mettre que jeudi, commente Pierre Chauvat, l’un des organisateurs. Il a fallu mettre les bouchées doubles pour rattraper le retard. » Mais chose dite, chose faite et le jour J, tout était prêt pour accueillir les milliers de fans venus de toute la Calédonie pour ce rendez-vous devenu incontournable. D’autant plus que cette année, la grande messe du reggae était dédiée à Kiki Karé, l’un des fondateurs du festival. « Il aurait été heureux de voir ça, confie Hnalaïne Uregei, président de l’association Mégamiouz. Et il aurait dansé ! » Et l’organisateur de se réjouir du fait que tout se soit passé dans le calme. « Pas d’alcool sur le site, nous avons été très vigilants » et avec un public légèrement différent de celui des autres années : « Il y a beaucoup plus d’Européens. C’est aussi dû à la personnalité de Kiki. »

« Plus de 20 000 spectateurs sur les deux jours. C’est le plus gros concert qu’on ait jamais fait. »

Dès midi, samedi, les artistes locaux chauffent la scène. Le public arrive par petites vagues au rythme des navettes. À 16h30, dans un timing impeccable, le groupe Sunshiners, du Vanuatu, fait son entrée sur scène. Après deux ans sans jouer ensemble, ils se sont reformés pour l’occasion et surtout pour le plaisir des spectateurs. Impeccable. Le plus que rodé Captain Mercier suit et l’ambiance est posée. Toute la nuit, les groupes s’enchaînent. À 2 heures du matin, une bonne partie des spectateurs est repartie. Quelques-uns dorment à même le sol. Mais les locaux assurent la scène jusqu’à l’aube. Et même si ce n’est pas évident de « réveiller » l’auditoire à cette heure tardive, c’est pour eux un vrai challenge de se produire devant un tel parterre.
Dimanche matin, après une cérémonie religieuse empreinte d’émotion en souvenir de Kiki, le festival reprend de plus belle. De nouveau, ce sont les locaux qui ouvrent le bal sous un soleil torride. Mister Gang, Soja et le mythique Ijhaman assurent du côté des invités. Et c’est de nouveau le ballet des navettes qui ramènent le gros des spectateurs vers la ville. « On est à plus de 20 000 spectateurs sur les deux jours. C’est le plus gros concert qu’on ait jamais fait », se félicite Pierre Chauvat. Un festival comme on les aime.

  Échos du festival 
Navettes en tête
40 bus ont assuré les navettes entre le lycée Jules-Garnier et la plaine du Kuendu Beach durant les deux jours du festival. Mais les spectateurs ont été nombreux à faire la route à pied.

Sécurité oblige
Au moins trois barrages de police étaient placés sur la route du Kuendu avec vérification des coffres. Il fallait montrer patte blanche pour accéder au site.

Stands trop cools
Des stands de brochettes, sandwiches, boissons… Classique. Mais ce qui l’était moins, c’était le stand de kava et celui de brochettes de fruits. La bonne idée !

Pas d’alcool
Pas d’alcool sur le site et interdiction de vente d’alcool sur l’ensemble de la Calédonie. Les organisateurs s’en félicitent encore.

Timing serré
Les groupes internationaux se produisaient sur scène durant 90 minutes environ. Les locaux, d’un quart d’heure à une demi-heure sauf la nuit où ils pouvaient se lâcher pendant plus de 45 minutes.

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P
Très bel hommage au grand frère KIKI,<br /> <br /> "aouh, mon pays ma race!"
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